Les fleurs de la ville

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Une fillette très stylée « petit chaperon rouge » traverse la ville avec son père, ils passent à la boulangerie, font quelques courses. Au fil des rues, elle ramasse les fleurs, ici un pissenlit, là un coquelicot, elle cueille la nature sauvage qui a su se faufiler dans le bitume. Dans le dessin en noir en blanc, quelques touches de couleurs illuminent les pages, et le bouquet grossit comme un trésor.

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Sur le chemin du retour, la petite redistribue son bouquet, elle dépose quelques fleurs sur un oiseau mort, sur un homme en train de siester sur un banc, en accroche quelques-unes au collier d’un chien, dans les cheveux de sa mère ou au creux du petit frère.

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Il y a énormément de poésie dans ce livre, beaucoup d’émotion, de douceur, des petites choses riches de sens, dans les gestes de cette enfant notamment, qui apporte avec un naturel qui fait du bien, de la lumière et de l’attention aux gens et aux choses. Cet album, c’est une invitation vers l’autre et à l’ouverture sur le monde qui nous entoure là, tout près.

Gros coup de cœur pour ce magnifique album sans texte, touchant, vibrant, rempli de poésie, de sens et de légèreté. Lisez-le, vous allez avoir des frissons…

Les fleurs de la ville / Jon Arno Lawson et Sydney Smith. Sarbacane, 2015
(Challenge Je lis aussi des albums #10)

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4 commentaires sur “Les fleurs de la ville”

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