Juste après la vague – Sandrine Collette (Denoël)

Un raz-de-marée a avalé des villages entiers. Une famille est toujours debout, avec sa maison perchée tout en haut, mais plus pour longtemps, l’évidence est glaçante. Une famille nombreuse, avec une barque bien trop juste pour les contenir tous. A la croisée des genres, Sandrine Collette frappe encore une fois très fort avec un roman aussi oppressant qu’émouvant.

Il reste la poussière, de Sandrine Collette

Pour son quatrième roman, Sandrine Collette est époustouflante dans un huis clos en pleine cambrousse de Patagonie. Un roman familial noir, intense et qui assèche la gorge. Le roman s’ouvre sur une scène terrible, où nous rencontrons Rafael, le plus jeune des quatre garçons de « la mère », alors âgé de 4 ans, poursuivi comme chaque jour par ses grands frères, qui lancent des paris, à qui le choppera au passage du haut de son cheval, pour l’emmener valdinguer dans la poussière. Progressivement, nous intégrons « l’estancia », la ferme familiale, située en plein vent au cœur de la steppe.

Un vent de cendres – de Sandrine Collette

C’est le temps des vendanges. Cette année, Malo et Camille ont décidé de tenter l’aventure, rejoindre d’autres étudiants pour deux semaines, goûter à l’air de la Champagne, entre travail rude la journée et ambiance colonie de vacances le soir. Mais à l’arrivée, l’atmosphère est confuse. Les propriétaires des lieux sont peu loquaces et pas franchement engageants. Le couple que forment Andreas et Octave pose question. Quel lien les unit ? Pourquoi tant de mystères, d’isolement et de noirceur les entourent…

Vanda / Marion Brunet (Albin Michel)

Autant dire les choses comme elles sont. Vanda, c’est l’une des claques de ce déconfinement. La dernière à m’avoir fait autant tordu les boyaux à sa lecture est Sandrine Collette dans Les larmes noires sur la terre. Je reste fascinée et presque sans voix devant cette justesse sur la violence sociale et sociétale dont ces autrices font preuve, avec des mots à la fois directs et flamboyants, sans misérabilisme mais avec poigne, et où l’on entraperçoit même une certaine fierté. Quel talent de savoir restituer cette brutalité, et en même temps tout l’amour, bancal mais si fort.

Entre fauves – Colin Niel (Rouergue)

L’une des petites claques de cette fin d’année avec ce nouveau Colin Niel qui investit cette fois-ci l’univers des gros portefeuilles qui dopent leur adrénaline avec leurs fichues chasses aux trophées. Ici une chasse au lion qui tourne au vinaigre entre la Namibie et les Pyrénées, que nous découvrons au fil des regards entre chasseurs, éleveurs, chassés et gardes nature. Un roman très immersif et véhément, avec son lot de suées et de grincements de dents.

15 titres fraîchement sortis des presses qui rendent cet hiver palpitant

La rentrée d’hiver est souvent un peu plus palpitante que celle de septembre, plus intrigante, moins attendue, plus décomplexée, moins figée, plus simple peut-être. Et ce cru ne fait pas exception. Il y a pour ma part tant de titres qui affolent mes papilles oculaires qu’il m’a été bien difficile de n’en sélectionner qu’une quinzaine…

[Coulisses du blog] Revenir sur ce qu’on a écrit à travers l’article dont on est le plus fier

Cette semaine, pour les coulisses du blog, Mia nous met au défi de trouver l’article dont on est le plus fier en tant que blogueur. Je dis bien défi car il n’est pas évident d’être objectif vis à vis de son travail, et qui plus est sur près de 550 articles publiés, j’avoue ne pas avoir le courage de me lancer dans une rétrospective d’envergure…

Très belle année 2016 !

Très belle année à tous ! De chouettes moments pour 2016, de la satisfaction et de la désinvolture, de la simplicité, de la créativité, du mordant. Soyons solidaires, aventuriers, curieux et fous !
Et puis des piles de bouquins à n’en plus finir, du chamboulement, de l’émerveillement.
L’heure des résolutions que l’on ne tiendra pas et des lectures marquantes de 2015…