Beckomberga : Ode à ma famille – de Sara Stridsberg

Immersion à Beckomberga, hôpital psychiatrique où réside Jim, une vie en marge ponctuée par les nombreuses visites de sa fille. Une écriture très fine, des chapitres courts, comme autant d’allers retours entre passé et présent, qui nous plongent dans l’histoire à la fois difficile, douloureuse et bourrée d’amour et de respect de cette famille hors-norme. Un tour de force pas si évident et très bien rendu par Sara Stridberg. Une belle surprise et un gros coup de cœur.

La femme-précipice – de Princesse Inca

La femme-précipice, c’est un recueil de 67 poèmes, d’une femme qui flirte avec ce que l’on appelle assez communément la folie. Comme une bouée, elle griffonne, écrit, jette ses pensées, ses ressentis, ses batailles, ses colères, son impuissance parfois, sa rage. Elle évoque l’enfermement, les murs, les blouses blanches, les chemises bleues, et la vie qui reprend son cours, avec toujours à portée, un précipice prêt à l’aspirer. On la sent sur des chaussures à bascule, à cheval entre deux mondes.