« C’est bon d’avoir des amis, déclara Danny. Comme on est seul dans le monde quand il n’y a pas d’amis avec qui s’asseoir et partager son eau-de-vie ! » Avec Tortilla Flat, troisième roman de l’écrivain, place à l’amitié insubmersible ou presque, avec un roman picaresque entre Chevaliers de la Table Ronde et pieds nickelés.
Étiquette : Littérature américaine
Le postier – Charles Bukowski
Un roman autobiographique par l’écrivain qui ne l’est alors pas encore et augure pas mal de choses pour la suite à venir du gros dégueulasse qu’il revendiquera plus tard. Ivresse, orgasmes, corps qui trinquent, souffrance, violence, poisse… Un premier cru qui reste assez soft par-rapport aux autres textes de Bukowski mais on est déjà bien dedans quand même.
Sale temps pour les braves – Don Carpenter (Cambourakis)
Don Carpenter a un vrai don de raconteur d’histoires, de ceux dont on reste pendu aux lèvres ou aux mots. Dans ce premier roman, il place ce qui lui tiendra à coeur dans l’ensemble de ses romans, anti-héros cabossés et lumineux, où violence et mélancolie se tiennent le bras, comme faces indicibles d’une route vers la liberté. Du style, de l’apreté, de l’insoumission dans ce grand roman enfin découvert.
Bandini – John Fante (Bourgois)
Les histoires de famille au coeur de cette ode aux classiques impulsé par Moka et Fanny chaque mois depuis le printemps. Bandini, premier roman de John Fante publié en 1938 et premier volume du cycle Bandini, quatuor de textes largement autobiographiques autour de l’histoire d’une famille d’émigrés italiens aux Etats-Unis. […]
My absolute darling – Gabriel Tallent (Gallmeister)
Un grand roman d’apprentissage et d’émancipation. Un père et sa fille vivent à l’écart dans la campagne côtière californienne. Avec son couteau et son colt, l’ado foule les bois, les plages, c’est une fille de la nature, Turtle Aveston, et elle s’est forgée au fil des années une identité singulière, robuste. Il lui faut au moins ça pour assimiler la personnalité de son père, un homme écorché qui l’aime follement mal.