Le narrateur vit un enfer quotidien dans son collège : maltraité par une bande de garçons de son âge, il ne peut faire face et ne peut attendre aucun soutien de son père qui essaie de faire de lui un homme, un « vrai ». Sarah est son seul soutien, Sarah qui le comprend sans grand discours.
Voici un texte très court à la première personne, en prise directe avec les pensées de son personnage. Un texte qui sonne très juste, un texte coup de poing. Un texte enfin qui heurte la sensibilité de son lecteur sans aucune sensiblerie. En peu de mots, Antoine Dole en dit beaucoup, tout comme ses personnages, et porte une nouvelle pierre sur l’édifice de la tolérance.