Le Puits au bout du monde, tome 1. La route vers l’amour de William Morris

Grâce aux éditions Aux Forges de Vulcain et de l’opération « La voie des indés » initiée par Libfly, j’ai pu découvrir le Puits du bout du Monde de William Morris : et je les en remercie ! Place à la chronique…

Rodolphe, quatrième et plus jeune fils du Roi des Haults-Près, veut découvrir le monde, à l’extérieur des frontières de ce petit royaume aussi bien modeste que paisible.

Il veut connaître l’Aventure !

Le voici qui part, en armure, l’épée au côté, sur des routes inconnues. Il va effectuer de nombreuses rencontres et l’une d’elle sera cruciale : il va tomber sous le charme d’une femme belle et mystérieuse…

Le roman, dans un premier temps, évoque le conte et ses faits exemplaires : le héros, sans peur et sans reproche, commence ses pérégrinations et le récit progresse au fil de ses rencontres, autant d’aides (sa bonne marraine par exemple) ou d’opposants à une quête qui se dessine bien vite. Le merveilleux, comme dans un récit médiéval, s’insinue doucement dans le texte et des traits saillants de cette tradition littéraire apparaissent très vite dans l’intrigue : état de dort-veille de chevalier, enchanteresse ou sorcière, objet de la quête, le puits au bout du monde, censé donner la jeunesse éternelle.

Mais bien vite, la couleur du récit se trouble d’un mystère grandissant autour de la Dame ; le manichéisme s’estompe tandis que les évènements s’enchaînent. Les points de vue divergent, les échos se ressemblent sans jamais correspondre.

Ce premier tome prend la forme d’un roman d’initiation dans lequel le héros va découvrir, parfois à ses dépens, le monde. Son voyage va lui déciller petit à petit le regard. Au terme du roman, nous ne sommes qu’au début du voyage de Rodolphe mais déjà impatients de découvrir où vont le mener ses pas.

Ce récit possède un vrai charme pour un lecteur de fantasy contemporaine puisque nous sommes ici aux racines du genre ; monde secondaire, magie, aventures dans un moyen-âge pittoresque et réinventé sous la plume de William Morris : aucun doute, voilà de grands ingrédients caractéristique de la fantasy !

Impossible dès lors de terminer cette chronique sans préciser que les romans de William Morris ont été une source d’inspiration pour Tolkien, l’auteur du Seigneur des Anneaux.

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