La drôle de maladie de P’tit Bonhomme

« C’est l’heure de manger et p’tit Bonhomme n’est pas dans son assiette.
Lui qui est si souvent tête en l’air, le voilà qui fonce ventre à terre vers la maison.

Il entre en trombe en poussant si fort la porte de devant
qu’il manque de la transformer en porte de derrière. »

P’tit Bonhomme ne se sent pas très bien, tout bizarre même. Un peu comme s’il était malade, mais en même temps pas tout à fait. De drôles de sensations de la tête aux doigts de pieds et des fourmis dans le ventre.

« J’ai le ventre tout serré,
le coeur qui yoyotte
et les genoux qui tremblotent.
Mais qu’est-ce que j’ai ? »

Il se confie aux adultes, qui n’ont jamais leur langue dans leur poche.

P’tit Bonhomme toupille et ressort de la maison comme un diable hors de sa boîte.

Et pourtant, cette fois-ci, ils se taisent, tous, les uns après les autres. Car cette drôle de maladie, c’est avant tout un secret qui doit se découvrir tout seul…

Plonger dans un nouvel album de Pierre Delye est toujours une petite fête. Cette fois, il revient avec une nouvelle aventure de P’tit Bonhomme, qui après avoir fait un tour dans les bois et avoir eu grand faim, découvre les premiers émois amoureux.

Des histoires toujours bien trouvée, de l’humour, une vraie richesse de langage, et la malice au coin des pages.

Illustré d’abord par Martine Bourre (Le P’tit Bonhomme des bois) et par Cécile Hudrisier (La grosse faim de P’tit Bonhomme), P’tit bonhomme se retrouve cette fois sous les traits de Irène Bonacina. Un camaïeu de couleurs chaudes, des traits vifs et du mouvement qui complètenent parfaitement le texte et donnent à P’tit Bonhomme un savoureux air trépignant.


La drôle de maladie de p’tit bonhomme – Pierre Delye et Irène Bonacina. Didier jeunesse. 2012
 (challenge Je lis aussi des albums #06)

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