Kote tient l’auberge de la Pierre Levée avec son apprenti Bast. Sous l’apparente banalité de sa condition, l’aubergiste cache bien des secrets…et des noms. Car il n’est autre que le légendaire Kvothe, surnommé de bien des façons. Il va conter son histoire au célèbre scribe Chroniqueur, sa véritable histoire, levant le voile des légendes qui l’enveloppent pour ne livrer que la vérité : mais il n’y a pas de fumée sans feu, ni de légendes sans racine…
Alors que Kvothe déroule le fil de son récit, de graves évènements agitent sa contrée.
Patrick Rothfuss nous propose une histoire à la langue ciselée, musicale et imagée (et l’on peut ici saluer le travail de traduction de Colette Carrière) en parfait accord avec la nature de Kvothe et ses talents. Ce premier tome de la trilogie « Chroniques d’un tueur de roi » suit l’enfance et l’adolescence du héros. L’alternance entre les récits du passé de Kvothe et de son présent est habilement menée et les deux histoires réservent leur lot de mystères !
Les personnages, à commencer par Kvothe, sont très attachants…ou au contraire détestables à souhait ! Ses rencontres sont souvent marquantes et les personnages secondaires sont soignés par Patrick Rothfuss.
La langue est belle, précise, sans être (trop) complexe ce qui permet une lecture très fluide, agréable. Et c’est là une grande qualité qui permet d’atténuer le seul bémol de ce beau livre : il n’est pas exempt de belles longueurs ! Mais P. Rothfuss a du talent, et ces longueurs sont lues avec aisance sans qu’elles ne deviennent pesantes : beau tour de force !
En tout cas, nous refermons l’ouvrage avec l’envie de retrouver Kvothe et ses compagnons pour la suite de ses aventures !
Le Nom du Vent de Patrick Rothfuss chez Bragelonne.
Il faut que je le lise, shame on me…
On m’a dit beaucoup de bien de ce livre. J’essaierai de me le procurer.
Ca à l’air intéressant, merci pour cette chronique !