Je renonce à résumer ce livre (de peur de trop en dire ou pas assez!) et vous livre ici sans détour la quatrième de couverture (entre crochets; vous pourrez ensuite lire mon avis!):
[« Mes rêves étaient toujours là. D’une précision absolue. C’étaient ces rêves qui me maintenaient en vie, je le sais maintenant. Sans Shakespeare, mon existence n’aurait eu aucun sens. Je n’étais né que pour le faire revivre. »
1923. À la mort de sa mère, Vitus Amleth de Saint-Ange quitte l’institution d’Elisnear Manor où il séjourne, amnésique, depuis sept ans. Il part à la reconquête de son passé. Son chemin à rebours le conduit de Londres au Nord de l’Angleterre, jusqu’au village de Fayrwood qui n’apparaît sur aucune carte…
Comme Vitus de Saint-Ange, OR NOT TO BE brasse l’imaginaire et la réalité dans une empoignade féroce et subtile. L’allégorie prend chair et le Grand Pan, dieu des bergers d’Arcadie, dieu de la fécondité, arpente la forêt de Fayrwood. Qui d’autre a la réponse au mystère qui hante le personnage comme le roman celui de la création quand elle incarne au plus juste la vie elle-même ? Comment William Shakespeare est-il devenu l’égal des dieux ?]
Bienvenue. Vous allez vivre une expérience unique et déroutante. Vous allez plonger au coeur de l’esprit de Vitus Amleth de Saint-Ange. Un esprit malade? Tout dépendra de la suspension de votre crédulité. Un voyage ineffable vous attend au cours duquel vous rencontrerez la folie, la raison, l’amour et tous ses visages, la mort et surtout la vie.
Une expérience unique et déroutante. Exigente aussi. Tel est le prix. L’auteur mélange les formes narratives avec brio afin de se trouver au plus près de son propos : prose, lettre, synopsis, théâtre,…et pourtant, aucune rupture dans le texte, aucune interruption de la lecture ne s’en suit. Le style de Fabrice Colin se déploie ici dans toute sa virtuosité. Des images, beaucoup d’images. De la poésie. Des ambiances, aussi : (l’auteur passe maître en la matière!) malsaine, étrange, sulfureuse,…
Le lecteur se pose beaucoup de questions, et je vous laisse chercher vos réponses…
Tiens, tiens, Fabrice Colin… 😉
c’est qui fabrice colin ? En tout cax, ça semble original dans sa conception. Je note…Pour plus tard !
Fabrice Colin, c’est le « chouchou » de Caroline, qui a écrit le topo 🙂
Ah bon ? Merci Alice ! Je note l’info…mais je vais chercher qui est ce monsieur !!! En tout cas, Caroline trouve des livres originaux, je viens d’aller voir « un crime parfait » et pareil, conception originale visiblement…! (je n’arrête pas avec ce mot, c’est par période !)
bon, alors je viens de constater que vous êtes plusieurs à chroniquer !!!! Alors Alice, pour « crime parfait », bravo aussi, très chouette billet !
Oui nous sommes plusieurs à écrire dans ce blog. Tu as les noms en fin d’article (publié par…).
Fabrice Colin écrit pour adultes et jeunes, plutôt fantasy, fantastique, avec un côté assez moderne il me semble. Sur ce blog, à voir aussi d’autres critiques de ses livres :
– Bal de givre à New York par Caroline (http://casentlebook.blogspot.com/2011/08/bal-de-givre-new-york-bis.html) et Anaïs (http://casentlebook.blogspot.com/2011/02/bal-de-givre-new-york.html)
– La malédiction d’Old Haven par Caroline (http://casentlebook.blogspot.com/2011/03/la-malediction-dold-haven-de-fabrice.html)
Wouala 🙂