A Londres, sous le règne de Victoria, Alexia Tarabotti n’est pas une jeune femme comme les autres. C’est une vieille fille de 25 ans (autant dire qu’elle n’a quasiment plus aucune chance de se marier), elle a des origines italiennes qui l’éloignent des canons de beauté de l’époque (et contribuent à son sacré caractère), et surtout, elle n’a pas d’âme… Ce qui peut avoir certains avantages, notamment face aux créatures surnaturelles dont elle annule tous les pouvoirs.
Lorsqu’un vampire l’attaque un soir de bal alors qu’elle s’est retranchée dans la bibliothèque, l’empêchant ainsi de savourer une délicieuse tarte à la mélasse, elle se voit contrainte -légitime défense!- de mettre fin à son immortalité à l’aide de son ombrelle et de son épingle à chignon! Lord Maccon, loup-garou écossais, alpha de la meute de Woolsey (et l’un des plus beaux partis de Londres) est dépêché sur les lieux afin d’enquêter sur cette attaque très étrange : les vampires n’ont pas l’habitude de ce genre d’encas dans la bonne société !
Lorsqu’un vampire l’attaque un soir de bal alors qu’elle s’est retranchée dans la bibliothèque, l’empêchant ainsi de savourer une délicieuse tarte à la mélasse, elle se voit contrainte -légitime défense!- de mettre fin à son immortalité à l’aide de son ombrelle et de son épingle à chignon! Lord Maccon, loup-garou écossais, alpha de la meute de Woolsey (et l’un des plus beaux partis de Londres) est dépêché sur les lieux afin d’enquêter sur cette attaque très étrange : les vampires n’ont pas l’habitude de ce genre d’encas dans la bonne société !
« Sans âme » ou le roman inclassable : néo-fantastique à tendance steampunk, à l’humour british et au parfum de Jane Austen; un joyeux mélange qui renouvelle le genre tout neuf (aux thèmes déjà galvaudés…) de la bit-lit. Si le scénario n’est pas d’une grandiose originalité, il est cependant bien mené et intelligent. Le cadre victorien est très intéressant et l’auteur joue avec son décor ainsi qu’avec les codes de cette société pour le plus grand plaisir du lecteur. Le point de vue dominant est celui de notre héroïne, Alexia Tarabotti, mais le récit n’est pas écrit à la première personne et l’auteur n’hésite pas à faire des incursions dans les pensées d’autres personnages, glissant subtilement d’un point de vue à un autre au cours d’une même scène, effet qui ajoute souvent beaucoup d’humour notamment lors des rencontres de Lord Maccon et d’Alexia Tarabotti! De l’humour, cet ouvrage n’en manque pas aussi bien dans les dialogues que dans les situations vécues par les protagonistes mais cet humour n’étouffe pas l’intrigue de sorte que l’histoire ne tombe pas dans la parodie.
Sans âme peut se lire seul mais quatre romans en cours de traduction vont nous permettre de suivre les aventures d’Alexia Tarabotti. Le tome 2, Sans forme, paraîtra en novembre. A suivre…
Sans âme – de Gail Carriger. Tome 1 Le protectorat de l’ombrelle. Editions Orbit