Ti Poucet

Ti Poucet, petit garçon, petit gavroche, qui va vient erre. Il n’a rien, ni famille, ni amis, juste 3 cailloux. 
Alors quand l’Ogre sort de la forêt pour exiger un enfant à se mettre sous la dent, les habitants lui livrent Ti Poucet. 
« Il n’y aura personne pour le regretter,
pas vrai ?  »
Mais Ti Poucet se faufile, s’enfuit, court, l’Ogre à ses basques. 
Les cailloux dans les poches pèsent, et pèsent, de plus en plus lourd. Ti Poucet les jette, un à un, pour avancer, grandir…
« Léger, léger, léger »
Un Ti Poucet contemporain, très réussi, que l’on a envie de parcourir encore et encore. L’écriture de Stéphane Servant qui mélange gravité et magie se mêle parfaitement aux illustrations d’Ilya Green, acidulées et impressionnantes à la fois. 

Un conte qui peut être dur, effrayant même, mais qui contient aussi tout ce qu’il faut d’humanité, de possibilités, de rêves… une quête, et trois cailloux.
En ville, tout le monde l’appelait Ti Poucet.
A cause de sa taille. 
Et à cause des cailloux. 
Les trois cailloux qui traînaient toujours au fond de sa poche. 

Ti Poucet, on disait, avait préféré manger les miettes de pain et mettre les cailloux dans sa poche.
Plutôt que de les semer sur le chemin. 
Plutôt que de suivre ses frangins. 
Plutôt que de rentrer chez lui. 
Plutôt que de retrouver ses parents un peu trop méchants.

Alors Ti Poucet n’avait plus de parents. 
Il passait son temps sur les trottoirs, 
à jongler avec ses trois cailloux. 
Parce que qu’est-ce qu’on peut faire d’autre avec trois cailloux ? 

Ti Poucet – De Stéphane Servant et Ilya Green. Rue du Monde. 2009

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