Censure, quand tu nous tiens

La remise en cause de l’avis des blogueurs revient régulièrement au milieu de la table, trop régulièrement même pour indiquer une fois de plus que la liberté d’expression dérange encore…
En deux mots : une blogueuse achète un livre. Elle le lit, il ne lui plaît pas, ça arrive… Comme à son habitude, elle écrit son avis sur son blog. L’éditeur s’offusque et contacte la plateforme où le blog est hébergé…
Pour en savoir plus, je vous invite à lire le billet de Catherine du blog La culture se partage.
Au moins les choses sont claires. Si votre avis ne démontre pas d’un engouement certain, je vous prie de vous taire.
C’est quoi le mot déjà ?

3 commentaires sur “Censure, quand tu nous tiens”

  1. Les réactions sur l’article de La Culture se partage sont très nombreuses.
    Je retiens une chose : ça signifie que nous, les blogueurs et blogueuses, prenons de l’importance dans le système-livre : notre avis commence à être pris en compte par les lecteurs au moment de l’achat ou de l’emprunt, mais aussi les éditeurs au moment du marketing.
    Alors, si nous devenons un maillon d’importance dans le circuit, on pourrait avoir affaire à la censure comme tout critique littéraire professionnel ou passionné (ou les deux) 😉
    Pour ma part, personne n’est venu se plaindre de ma rubrique « Oubliettes » 😉

  2. A l’heure où l’individualisme tient une place de choix, cette solidarité est assez encourageante je trouve.
    Mais je pense malheureusement que les épisodes de ce genre, où des auteurs et éditeurs cherchent à contrôler les dires sur tel ou tel bouquin, risquent de se multiplier…
    En attendant vive les « oubliettes ». Après tout, mieux vaut un avis négatif que pas d’avis du tout… l’essentiel est d’en parler, non ?

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