Cyanure – de Camilla Lackberg

Fjällbacka, en Suède. Une riche famille d’industriels a choisit l’île de Valö pour se réunir avant les fêtes de Noël. Une charmante maison d’hôte où l’on imagine le feu crépiter dans la cheminée et le café brûlant dans les tasses.

Le groupe est à peine rassemblé autour d’un buffet gargantuesque que le grand-père Ruben endosse son costume de patriarche peu commode, reprochant à chacun leurs gestions d’entreprises respectives, et menaçant de les déshériter. Quelques instants plus tard, il meurt empoisonné au cyanure.

A l’extérieur, le vent souffle en tempête, la neige tombe et s’entasse. Il devient bientôt impossible de quitter le logis et les télécommunications sont coupées.
Le policier Martin Molin, invité pour l’occasion par sa petite amie Lisette, se voit obligé de reprendre du service pour tenter de mettre la main sur le coupable. Il auditionne ainsi chacun des membres de la famille, découvrant au fur et à mesure les jalousies, les lourds secrets et autres squelettes enfouis sous le tapis.

 

A la manière d’un roman d’Agatha Christie ou d’une partie de Cluedo, Camilla Lackberg propose un huit clos familial assez classique, et pas très original.
Un petit (150 pages) roman d’énigmes qui se lit d’une traite mais qui ne renouvelle absolument pas le genre. Les histoires de famille s’avèrent finalement plus intéressantes que l’enquête elle-même, menée par un policier pas très futé et qui semble de surcroit avoir oublié son flair sur la rive.

Le – : Une enquête qui manque de relief et d’originalité
Le + : Un huit clos familial rapide à lire
En résumé : A lire en guise d’entracte

Cyanure / Camilla Lackberg. Actes sud. 2011
Existe en poche
Challenge Thrillers et Polars #12

« Il regarda par la fenêtre comme pour essayer de découvrir un moyen de fuir, mais la tempête sévissait avec autant de fureur qu’auparavant et empêchait toute retraite. Il se laissa tomber dans un fauteuil et enfouit le visage entre ses mains. On aurait pu entendre une mouche voler dans la pièce alors que tous l’observaient. Vivi avec incrédulité, Harald avec triomphe, Bernard avec une satisfaction manifeste et Britten avec une certaine pitié. Vivi fut la première à rompre le silence d’une voix tremblante. »

 

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