Petit ours s’ennuie ferme. Il adore dessiner mais cette fois il cale. Alors Frida lui dessine une forme et lui propose d’imaginer ce que ça pourrait être. Suivent d’autres formes à mettre en scène, et puis du papier déchiré à détourner, ouvrant autant de nouvelles portes à l’imagination.
Un album qui dénote un peu des autres livres d’Anthony Browne bien que l’on soit toujours dans le registre de l’enfance et ses ressentis. L’esprit ici est presque didactique sans en avoir l’air puisqu’au delà de l’histoire, on a très vite envie de passer à l’action et de proposer aux enfants qui passent dans le coin de jouer le jeu pour voir ce qu’ils feraient à leur tour d’une forme abstraite.
C’est très bien pensé, pour la préhension des formes par exemple, mais aussi et surtout pour apprendre à laisser voguer l’imaginaire, et au passage donner un air nouveau aux prochains dessins des minus.
Frida et petit ours / Anthony Browne. Kaléidoscope, 2015
(Challenge Je lis aussi des albums #35)
Et c’est aussi notre Chut, les enfants lisent de la semaine…