Orianor. épisode 1. La Cité aux sept murailles

4ème de couverture tronquée (je vous dirai pourquoi ultérieurement !) :
Rihel, la Cité aux sept murailles, agonise dans les flammes : quarante années de siège, pour une poignée de cendre…
Depuis des millénaires, les humains sont en guerre contre les forces de So’Ghol, la Montagne Noire. Après la chute de Rihel, un seul Trône reste encore aux mains des humains : celui de la Citadelle de Céless, coeur du royaume de l’Endriel. Beaucoup disent que la situation est sans espoir, et pourtant plusieurs se tiennent encore debout, déterminés à poursuivre l’oeuvre de résistance. Ensemble, ils continuent d’écrire une épopée traversant les âges.
Les voici qui s’avancent : Kahel, chevalier de l’ordre des ivataris, mages ayant pour arme la lumière. Blanc, un enfant qui a désormais un empire contre lui. Jad, Iridia et Raygone, jeunes héros répondant à l’appel de l’Endriel, l’ultime rempart du monde libre, sur le point de tomber entre les griffes de l’envahisseur.
Nouvel auteur et « petit » éditeur : ma curiosité est piquée ! L’objet-livre est sympathique dans sa typographie et sa mise en page. Le roman s’ouvre sur une première scène très travaillée et prometteuse. Malheureusement, le chapitre suivant met un frein à mon enthousiasme : avec la désagréable impression de suivre une partie de jeu de rôle, j’assiste à une situation peu cohérente, et bien pratique pour que l’histoire continue ! J’ai tout de même poursuivi la lecture de ce petit roman…et heureusement car ce que je considère comme une erreur est un élément isolé.
Au final, la Cité aux sept murailles est une histoire qui ne manque pas d’intérêts : une multitude de points de vue, la présence de certaines créatures que l’on voit rarement (et que je vous laisse découvrir…), la diversité des paysages et cultures de ce continent laissent présager de belles choses quant aux actions à venir; et c’est un des problèmes : ce roman de 113 pages constituent une grande introduction. Peut-être était-ce une contrainte de l’éditeur, mais plusieurs « épisodes » auraient pu être rassemblés en un roman plus conséquent (surtout que les romans imposants ne sont pas rares en fantasy !).
Les lecteurs de fantasy ne seront pas ici en terrain inconnu : certains noms de lieu ou d’ordre rappellent de grands classiques ; le scénario lui-même n’est pas d’une grandiose originalité (du moins dans ce premier tome). Peut-être le déroulement de l’histoire est-il moins manichéen (comme certains éléments le laissent entendre ?)…la suite le révèlera !
Les rôlistes retrouveront certains personnages et certaines situations classiques…(un peu trop sans doute).
Pour les lecteurs qui ne lisent pas de fantasy, cette histoire peut constituer une approche sympathique du genre.
Dernier conseil, ne lisez pas la 4ème de couverture entièrement : elle révèle un évènement qui se produit dans les toutes dernières pages…dommage !
Merci à l’auteur de m’avoir permis de découvrir son univers !
Quelques autres critiques :

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