Quand les e-book sentent le bouc

Non, jamais je ne me séparerais de mon bon vieux livre en papier… Qui ne l’a pas dit n’est-ce pas ? Moi la première…
Je crois au livre numérique pour le livre pratique, pour les étudiants qui n’auront plus x volumes à stocker, aux voyageurs qui allègeront leur sac à dos du poids des 5 guides de voyages qu’ils prennent habituellement (parce qu’il en faut bien 5… celui-ci est parfait pour le côté historique, et puis celui-là pour les infos pratiques, et puis celui-ci est plus touristique alors que celui-là est plus confidentiel, et comment se passer de celui-là avec toutes ses cartes par quartiers…), pour la presse, les gros lecteurs de BD qui partent en vacances et qui n’auront plus besoin d’une remorque supplémentaire pour les emmener sans culpabiliser face au reste du cortège (vous remarquerez que l’esprit vacances est très présent aujourd’hui…). Bref, je crois au livre numérique pour moult raisons, bien que les problèmes de DRM, de formats propriétaires (vous savez, le truc qui fait que si vous avez un kindle, vous ne pouvez acheter vos livres que sur amazon, que si vous avez un sony, vous ne pouvez pas lire vos livres sur un appareil d’une autre marque si un jour changez de liseuse, etc), des problèmes de prêts, de compatibilité de formats, etc. Bref ce n’est spécialement le propos ici, d’autres le font beaucoup mieux que moi. [CLIC] et [CLIC]

Tout ça pour dire, je crois au livre numérique pour pas mal d’utilisations, mais je me dis toujours, pour les romans ou les albums jeunesse (entre autres), non ! Jamais ! Qui oserait me retirer mon livre en si précieux papier ? 

Mais quand on voit ce qui suit, on a quand même les yeux tout écarquillés et il faut bien dire que la magie opère…
Du pop-up agrémenté de 3D pour les e-book ! Alors oui, le livre papier c’est bien. Mais pourquoi ne pas opter pour une utilisation hybride ?
Les enfants aiment les livres animés de pop-up en papier, mais ils n’ont pas que ça et heureusement, car ce qui fait le charme d’une image animée serait gâché par l’habitude de n’avoir que ça sous les yeux. 
Je sors alors mon joker. Lorsque les tablettes seront démocratisée, que nous les auront intégrées à nos habitudes quotidiennes, même si nous militons pour la survie du livre papier, pourquoi ne pas se laisser tenter, aussi, de temps en temps, avec un livre animé numérique, entre pop-up et dessin animé. 

 

7 commentaires sur “Quand les e-book sentent le bouc”

  1. Impressionnant! avec les pb que tu évoques (DRM, formats, etc…)je pense que le livre papier a encore de beaux jours devant lui mais je me dis que dans 20 ans, la nouvelle génération se dira peut-être : « un livre en papier??! quel drôle d’idée! et il y avait des lieux où on les prêtait ? des quoi…bibiothèques ? »…
    note à moi-même : penser à une reconversion (numérique?^^)!!

    1. 20ans ? je suis moins pessimiste que toi 😉 Je pense que nous ne sommes pas débarrassés du papier. Au delà des questions de formats, etc, pense aussi à la sauvegarde. Les gens n’ont pas encore instauré de réelles habitudes de sauvegarde, pour leurs photos, leurs papiers, etc. A plein de niveau donc, je pense que les arbres peuvent continuer à serrer les fesses pour ne pas se transformer en ramettes de papier.
      Et sinon, ces albums IPad, t’en penses quoi ?

  2. Alors là, j’adore, j’adhère !!! Je suis complètement d’accord avec toi sur ce sujet…..Je pense que les livres peuvent cohabiter avec ces albums Ipad qui sont carrément bluffant (la 1ère vidéo est juste super terrible). Bien entendu, rien ne pourra remplacer l’odeur du papier, de l’encre, et de tenir un bel objet entre les mains. Mais comme tu l’as très bien décrit, en voyage ça doit être bien pratique tout de même….

  3. Ces vidéos sont bluffantes ! Et en même temps, est-ce qu’on est encore dans un livre ou bien dans autre chose : une expérience interactive ? une « installation » comme en art moderne ? Un peu un autre média, comme une adaptation au cinéma. 😉
    Ce qui m’interpelle, c’est que la création est faite autour d’un conte connu (Alice, Hansel et Gretel) ou d’un illustrateur connu (B.Lacombe). Pas sûr que le livre numérique soit assez vendeur seul – et/ou que les budgets nécessaires à ce type de création soient mobilisés pour un projet moins vendeur. Cecidit, pour un « vrai gros roman », je me demande si le lecteur n’est pas mieux tranquille avec son livre papier sans effets spéciaux. 😉

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