L’armée furieuse – Fred Vargas

Brigade criminelle de Paris. Le commissaire Adamsberg est entre deux affaires. D’un côté une histoire de mie de pain comme arme du crime, de l’autre, une voiture brûlée avec un homme à l’intérieur. Et puis débarque de son village normand la mère Vendermot, petite femme pas très à l’aise dans ce décor policier parisien. Mais elle tient à rencontrer Adamsberg. Elle a peur pour sa fille, Lina, qui a vu l’armée furieuse, de son grand nom La Mesnie Hellequin. Le mythe remonte au Moyen-Âge. Une horde de cavaliers mort-vivants qui saisi des hommes impunis. Lina a eu la vision, et a vu 4 hommes du village dans le cortège. Selon la légende, ils disparaîtront dans les 3 semaines.

Adamsberg prend dans ses valises ses préoccupations du moment et s’en va donc pour Ordebec, à la rencontre des Vendermot, famille montrée du doigt depuis de nombreuses années dans le village, la fameuse Lina et sa poitrine proéminente, la gendarmerie chargée de l’affaire, Léone, petite dame qui repère chaque détails, même les battements d’ailes des papillons.

Dans cette France profonde où les langues ne se délient pas facilement, entre mythe moyenâgeux et disparitions avérées, les personnages de Fred Vargas évoluent comme à leur habitude. Adamsberg toujours aussi lunaire et cérébral, talonné par l’inspecteur Danglard, le fiston Zerk, Momo-mèche-courte, et un pigeon blessé.

Un roman de Fred Vargas comme il est plaisant de lire, et qui enchantera les amateurs.

L’armée furieuse – Fred Vargas. éditions Viviane Hamy. 2011

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