Vies arides, de Graciliano Ramos

Dans l’arrière-pays brésilien, une famille de fermiers sillonne les routes en quête d’un emploi, d’un toit, de quoi se remplir le ventre. La tâche est ardue, la région est semi-aride et la sécheresse est inépuisable. Les récoltes sont maigres, le bétail s’écroule, le travail se fait rare. Ce n’est pas la première fois que Fabiano, son épouse Sinha Vitoria et leurs deux fils doivent chercher là où l’herbe est plus verte, ça ressemblerait presque à un éternel recommencement, l’accumulation de la fatigue en plus. Cette fois encore, le voyage est périlleux, à pied sans une once d’ombre, les enfants à bout de bras, les bagages là où ils tiennent, et le chien qui selon l’humeur ouvre ou ferme la marche.