Une souris verte trouve une noisette. Mais pour la manger, il faut la casser. Pas si facile pour une souris. Un a un ses amis tortue, lapin, zèbre, lion et éléphant viennent l’aider…
Ils sautent, ils sautent…Ils ont beau sauter,
la noisette ne veut pas se casser.
La noisette finit par bouger, rouler et… patatras !
A la manière de ses précédents albums « Le secret » ou « Oh ! la belle lune », Eric Battut propose là encore une histoire sympa qui fonctionne très bien avec les plus petits comme avec les plus grands.
Des phrases courtes, des situations qui se répètent, des illustrations simples et efficaces.
Un petit conte à accumulation qui n’est pas sans rappeler le conte russe « Le gros navet » d’Alexis Tolstoï, plusieurs fois transposé avec succès, notamment par Praline Gay-Parat avec son culte « Quel radis dis donc ! ».
A l’origine, un principe simple. Un grand-père plante une graine et se retrouve bien vite dépassé devant le gigantesque légume. Il fait ensuite appel à plusieurs personnages pour le tirer de terre, avec pour final une souris qui donne le dernier coup de patte inestimable.
Ici, le déroulement est inversé, la souris débute la travail pour terminer avec l’éléphant. Et un final malicieux avec l’apparition d’un certain asticot…
A faire découvrir, dès 2 ans.
La noisette – de Eric Battut. Editions Didier jeunesse. 2011
(challenge Je lis aussi des albums #09/20)
