Excellente BD qui commence comme un polar tendance tueur en série et tend progressivement vers l’environnemental avec un face à face entre l’homme et la nature original et très bien senti.
Les décès s’accumulent mystérieusement dans un coin assez tranquille au vert du côté des Vosges, en survenant de façon parfois assez saugrenue, et qui semblent refléter la même pâte criminelle. A moins qu’il ne s’agisse des faits d’un groupe d’opposants à la construction d’une antenne-relais locale. Loreleï, qui appartient au groupe d’investigation, fouille chaque piste, jusqu’à s’interroger sur la culpabilité du lynx et du sanglier dans la partie.
Le dessin en noir et blanc est réaliste, voire naturaliste, soulignant l’expression animale face aux interrogations des humains, et instaurant le reflet de ce rapport de force vieux comme le monde, qui atteint ici son paroxysme dans un duel surprenant. Du suspense, de l’action, de la verdure et de l’animal sauvage, parfait cocktail pour une BD étonnante et pertinente qui revisite brillamment le thème de la cohabitation entre l’homme et la nature.
La trêve, chérie
Thomas Gosselin et Isao Moutte
L’Employé du Moi
2019
88 pages
Cette semaine, rendez-vous est pris chez Noukette
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Les dessins me plaisent en tout cas, je note ! Et passe un bel été !
Intéressant (et une maison d’édition que je ne connaissais pas) !
Je ne connais ni ce titre ni cette maison d’éditions, une vraie découverte !
Je ne connais pas du tout la maison d’édition. Je ne suis pas certaine que le sujet soit pour moi, mais pourquoi pas, pour le plaisir de la découverte. Si je le trouve ici, d’ailleurs.
Je suis intriguée par les thématiques abordées et les dessins me plaisent. Merci pour la découverte.
Les dessins ne me parlent pas beaucoup mais le propos oui. Il me semblait bien que je connaissais cette maison d’édition grâce à une de leur publication qui me fait de l’oeil « Memet » (le reste de leur catalogue est tout aussi attractif)
La couv’ ne me tentait pas, mais ce que tu en dis me donne plus envie. Je connaissais cette maison d’édition pour Max de Radiguès (j’ai d’ailleurs leur tote-bag depuis un Angoulême… ;))