L’eau brûle – de Pierre Thomé

Tout d’abord, la couverture. Celle-ci vous invite à la regarder, à l’admirer.

On n’ouvre pas le livre comme un simple livre de poche, on prend le temps.

La présentation, l’illustration, cette fleur, ce rouge flamboyant de la passion contenus sur un fond doux nous invite alors à entrer dans le livre, mais doucement. Et là, derrière un rabat, un rouge vif violent qui nous provoque. On plonge alors directement dans le salon de ce petit appartement parisien où un couple se parle, se comprend, s’aime, se dispute à travers la préparation, la cuisson, la dégustation du dîner.

De petits textes courts mais intenses où cette alchimie en cuisine traduit celle plus subtile des rapports et du jeu amoureux. Les ingrédients sont autant de prétextes au couple à découvrir, à se redécouvrir.

Un livre que l’on ne range pas tout de suite dans sa bibliothèque après l’avoir lu parce qu’il est beau et délicieux et on ne se lasse pas de le reprendre pour revoir les illustrations de Christine Crozat.

L’eau brûle de Pierre Thomé vu par Christine Crozat. Editions du Chemin de Fer, 2016

Lu dans le cadre de La Voie des Indés, en partenariat avec Libfly.

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