Les calaveras mexicaines, imprimées et diffusées par Manuel Manilla (1830 – 1895), puis surtout par José Guadalupe Posada (1852 – 1913), sont des gravures destinées à être vendues très bon marché dans la rue. Elles s’inscrivent dans la tradition mexicaine d’accepter, de fêter et même de vénérer la mort, comme si la « très sainte » mort était une divinité.
Les calaveras représentent d’exquis petits squelettes dessinés de façon drolatique et mettent en scène toutes les couches sociales et toutes les situations de la vie. Elles tournent souvent l’homme en dérision, dans ses traits de caractère, dont les graveurs se plaisent à faire ressortir et caricaturer les multiples défauts.
Les calaveras revêtent enfin un aspect démocratique au sens où les individus représentés sont « vraiment » égaux : à l’état de squelette, quelque soit le statut passé, riche ou pauvre, puissant ou modeste, plus rien ne les distingue. (source)
Je me coucherai moins bête ce soir, merci pour l’article !