L’oeuf noir et autres contes fantaisistes

Le terme « fantaisiste » est absolument bien choisi. Ces contes commencent de manière très traditionnelle. Le « il était une fois » est toujours de rigueur, nous avons comme il se doit droit aux couples rois et reines qui cherchent à marier leurs enfants, au roi qui ne souhaite pas se remarier, à l’infante désespérée… Et puis, à chaque fois, ça part en vrille, on tombe dans le non-sens, l’air de rien.
Nous retrouvons avec plaisir la structure du conte, et ces mondes où tout est possible. Et ici, ce petite côté grinçant (mais pourquoi est-il aussi méchant ? ), où l’on se demande aussi comment ça va se terminer, jusqu’où Luigi Capuana va aller dans ses extravagances.
Je n’ose pas en dire plus, si vous aimez les contes à la Lewis Carroll, foncez ! 

L’oeuf noir et autres contes fantaisistes / Luigi Capuana. Finitude
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