Le chevalier de Ventre-à-Terre, de Gilles Bachelet

Le chevalier de Ventre-à-Terre, c’est un escargot fringant en armure rutilante. Une grosse journée se prépare, il doit combattre l’armée du chevalier de Corne-Molle. Le carré de fraisiers est en jeu. On ne plaisante pas avec ça, ça ne se discute même pas. Après un gargantuesque petit déjeuner, quelques échauffements dans la salle de sport, une paire de messages à rédiger et un lot de bisous baveux à distribuer, notre chevalier est prêt. La route est si longue et semée de rencontres imprévues qu’arrivé sur le champ de batailles, c’est déjà l’heure de casser la croûte ! Et si c’était l’occasion de tailler une bavette avec l’adversaire ?

Cette fois, Gilles Bachelet a décidé de cerner de ses crayons un chevaleresque gastéropode. Fidèle Comme à son habitude, l’humour est roi et le second degré particulièrement gratiné et bien senti. C’est truffé de références et ça fourmille de détails qu’on ne se lasse pas d’observer. Le décalage entre le texte et l’image donne encore plus de corps à l’absurde absolument savoureux des scènes.

C’est complètement délirant et c’est à ne pas rater !