Le Puits au bout du monde, tome 2. La route des dangers de William Morris

Nous retrouvons ici Rodolphe au point exact où nous l’avions laissé. Dès le début du roman, le rythme du récit s’accélère par rapport au premier tome, qui mettait en place les personnages et la quête du jeune chevalier.
L’enchanteresse, sous le charme de laquelle il était tombé, lui livre son histoire : et les pièces du puzzle découverte dans « La route vers l’amour » se mettent en place. Malheureusement, un évènement tragique (qui m’a d’ailleurs beaucoup surprise) interrompt ces retrouvailles et voilà notre héros qui reprend sa quête dont l’objet n’est pas toujours si bien défini : en effet, il a dorénavant deux buts à atteindre.
Rodolphe n’est plus le jeune chevalier naïf qui a quitté son pays, et il évolue beaucoup au court de ce tome. Il m’a semblé que l’auteur appuyait davantage sur la psychologie de son héros. Il va faire de nouvelles rencontres dont le fameux Gandolf (ça ne vous évoque pas quelque chose ?!!), retrouver des visages connus, etc… Son parcours, riches en péripéties, le rapproche de l’objet de sa quête mais à l’issue du roman, il en est encore très éloigné.
Le charme du premier tome opère toujours dans cette suite des aventures de Rodolphe et je guetterai avec attention la sortie des deux derniers tomes.

Pour conclure, je tiens à donner quelques clés biographiques concernant William Morris tant il me paraît important de contextualiser l’œuvre pour en apprécier toutes les saveurs !
Les forges de Vulcain nous signale au dos de l’ouvrage :
 » Quête initiatique, roman d’éducation fantastique, récit d’aventures, Le Puits au bout du monde (1896), dont La Route des dangers est le second des quatre volumes, a durablement influencé la littérature fantastique anglaise et particulièrement ses deux maîtres, C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien.
William Morris (1834-1896) fut imprimeur, poète, écrivain, peintre, conférencier, dessinateur, architecte et activiste socialiste. »
Je complèterai ce tableau par deux autres traits qui me paraissent importants : il nourrit une passion pour le Moyen-Age et la nature tient une place importante dans son œuvre (notamment dans les arts décoratifs).

Vous voici prêt à plonger dans les récits de William Morris ! Bonne lecture !
Comme pour le premier tome, cette lecture s’est effectuée dans le cadre de « la voie des indés » initiée par Libfly et grâce Aux Forges de Vulcain, éditeur partenaire de l’opération qui a d’ailleurs reçu le prix spécial des Imaginales pour la première traduction en français des oeuvres de William Morris.


Je les remercie de nouveau pour cette belle découverte !

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