[Coulisses du blog] Revenir sur ce qu’on a écrit à travers l’article dont on est le plus fier

Cette semaine, pour les coulisses du blog, Mia nous met au défi de trouver l’article dont on est le plus fier en tant que blogueur. Je dis bien défi car il n’est pas évident d’être objectif vis à vis de son travail, et qui plus est sur près de 550 articles publiés, j’avoue ne pas avoir le courage de me lancer dans une rétrospective d’envergure…

Cependant, le sujet est intéressant. Il est question de fierté et d’écriture, non pas qu’il s’agisse de s’auto congratuler, mais ça permet de poser les choses, prendre le recul, et savoir si l’on est au moins satisfait de ce que l’on produit. Du moins, j’ai décidé de le voir comme çà.

Pour ma part, je ne cherche pas à « bien » écrire, dans le sens académique du terme. Je fais attention bien sûr, à l’orthographe notamment, il y a déjà eu un épisode des coulisses dessus d’ailleurs, mais je ne cherche pas à atteindre la perfection stylistique qui ravirait un prof de français. J’écris parfois comme je parle, j’use de tournures qui peuvent friser le non-sens, avec des expressions, de l’argot, des mots-valises, j’accumule les adjectifs. J’ajoute de la ponctuation où il ne devrait pas y en avoir, j’abuse de la virgule, mes phrases ne sont pas forcément conjuguées. Vous allez dire que je suis davantage dans l’autocritique là. Même pas, car c’est exactement cette forme là qui me plaît, et finalement, c’est peut-être de ça que je suis le plus satisfaite.

L’écriture est un terrain de jeu me permettant de transmettre un ressenti sur des bouquins, de façon à la fois subjective et objective (on en a déjà parlé aussi), pour que celui qui lit le topo sache (du moins un peu) s’il est taillé pour lui ou non. L’ambiance du roman peut aussi être inspirante (ou pas).

Avec le temps, je suis de plus en plus à l’aise avec l’écriture. Pour autant, je ne suis pas forcément mécontente de mes premières chroniques. Je pense notamment à Déroute sauvage de Guillaume Guéraud qui est courte mais resitue bien (je trouve) le tempérament de l’auteur et le style du bouquin.

Plus récemment, celle de Il reste la poussière de Sandrine Collette m’a particulièrement marquée, car elle fait partie de celles qui m’ont donné du fil à retordre, tellement j’ai aimé le roman, et combien il est difficile de poser les phrases pour qu’elles tombent au plus juste. La chronique n’est pas exceptionnelle, d’autres la distancent sûrement, mais c’est celle qui me vient en tête dans ce genre d’exercice, ce doit être un signe.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Si vous avez un blog, c’est le moment de poster le lien de l’article dont vous êtes le plus fier… 😉

« Cet article fait partie de l’événement interblogueurs #CoulissesDuBlog créé par Mia, du blog Trucs de Blogueuse. Chaque semaine, je publie un article où je vous donne les dessous de mon blog.

Pour lire les autres participations, allez sur ce lien : https://www.trucsdeblogueuse.com/

Vous pouvez également participer à cet événement, voici les conditions : http://www.trucsdeblogueuse.com/evenement-coulisses-du-blog-2017 »

Image d’en-tête de l’article © Patrick Cabin, Désordre organisé.

3 commentaires sur “[Coulisses du blog] Revenir sur ce qu’on a écrit à travers l’article dont on est le plus fier”

  1. J’écris moi aussi comme je parle ou presque (avec parfois des rimes ou des jeux de mots un peu foireux), parce que c’est ce qui m’amuse. Ce qui me rend « fière » c’est quand les gens me disent qu’ils ont envie de lire le livre que j’ai présenté … Après, je ne suis ni journaliste, ni critique littéraire ni prof de français, donc je ne parle même pas « d’articles » ou de « chroniques », mais de présentations. Ce que je fais dans mon boulot en somme : je présente des livres aux gens en leur disant en quoi ça pourrait leur plaire (quand j’ai réussi à cerner plus ou moins leurs goûts !) J’essaie de leur donner envie de lire et c’est comme ça aussi que je vois ma « vie de blogueuse » !

    1. J’aime bien ce phrasé parlé, mais ce qui compte, je te rejoins complètement, c’est quand on arrive à convaincre quelqu’un. Comme au boulot effectivement, c’est vraiment gratifiant, et quand la personne revient en disant qu’elle a aimé alors… 🙂 Par-rapport au terme d’article, chronique ou autre, je ne me sens pas journaliste non plus, ni prof ni critique littéraire, c’est pourquoi je préfère employer le terme de chronique, sans vouloir être pompeuse mais je ne vois pas trop comment appeler ça. Et après tout, on produit tout de même quelque chose. Présentation j’aime bien. Ça rappelle un peu le côté exposition, exposer des bouquins, donner envie.

  2. Parfois je m’amuse à relire d’anciennes chroniques. Je grince des dents ou bien je souris, ça dépend. C’est amusant de s’y replonger. Pour ma part, je dirais que l’article dont je suis le plus « fière » est celui dans lequel j’ai le plus massacré le livre ^^ J’irai cracher sur vos tombes de Vian. Une horreur.

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