Sssi j’te mords… et Les Musiciens de la Nouvelle-Brême, deux contes absolument réjouissants, qui sentent la savane et le sirop d’érable, avec des histoires qui font sonner les mots et tortiller du popotin. De vraies histoires qui font se bidonner et réfléchir en même temps et dont on ne se lasse pas. Les deux histoires sont ici rééditées en un seul volume, avec le cd en plus.
La célèbre comptine est revisitée et rallongée sous la forme d’une petite histoire. Un livre complètement d’automne, avec des feuilles qui tombent et de la tarte aux pommes tout juste sortie du four. En bonus, une recette de Muffins aux pommes…
Une collection d’albums spécifiquement taillés pour les 0-3 ans et qui invitent à donner de la voix. On s’entraîne à les dire vite, très fort, tout bas, on les regarde de loin ou on s’allonge dessus. Bref, une dizaine de titres à se mettre sous la dent sans hésiter.
Un très chouette album aux airs de contes d’autrefois. Tamaki Kimura offre une belle place à l’imaginaire avec des illustrations riches, de nombreux détails empruntés à l’univers fantastique qui extrapolent le texte en invitant le lecteur à se laisser porter bien au-delà des mots. Et en plus, c’est une ode aux petits plaisirs simples…
Le soir dans son lit, Arthur sert fort sa baleine Brunette pour plonger tête baissée dans le sommeil, ou bien voyager et aller à la rencontre du monde de la nuit et des étoiles, allez savoir… Nous avons là un très chouette album qui évoque l’endormissement et l’imaginaire qui y est associé, le rêve, le voyage immobile sous la couette et bien au-delà.
Freddo l’aime sa bonne vieille mauvaise odeur. Mais ses maîtres ne sont pas de cet avis, et ils lui préparent un bon bain, qui sent la rose et la fleur de pommier. Alors le chien cherche à retrouver sa bonne odeur du qui-pue des familles. Une petite histoire sympa, avec un esprit cradingue qui ravira les gnomes.
Sergio vient de recevoir une invitation à déjeuner de la part de Mia. Il doit donc absolument aller chez le coiffeur se faire beau pour dimanche. Car Sergio est un lion, et comme chacun sait, la crinière est loin d’être un jeu d’enfant à amadouer. Tous les coiffeurs de la ville vont tenter de lui donner la splendeur qu’il recherche… Une histoire pleine de rebondissements et de malice pour évoquer la confiance en soi mais aussi l’amouuuur, le ventre qui se serre, le poil rebelle, ou juste pour se faire plaisir.
Mizu est un petit pingouin avec beaucoup de volonté mais pas très adroit. Alors quand il rencontre Yoko, un ours blanc qui cherche un endroit où loger et qui sait faire plein de choses, tout devient plus simple et surtout beaucoup plus sympa. Un bel album à découvrir, de la toute nouvelle Maison Eliza, maison d’édition spécialisée jeunesse et fortement tournée vers le monde.
Le titre de la collection « Des imagiers à raconter » résume tout à fait l’esprit de cet album avec une petite histoire toute simple faisant intervenir à chaque page un nouvel animal. La gazelle, l’éléphant, le zèbre, les flamants roses… une dizaine d’animaux illustrés très finement avec un petit côté vintage. Une belle réussite.
Margaux Duroux s’est emparée d’un ourson en peluche rouge, et elle l’a photographié sous toutes les coutures. Au fil des pages cartonnées, nous découvrons son environnement familier dans cet un imagier du quotidien qui aborde en même temps efficacement la période de l’appropriation chez l’enfant.
Un à un les animaux sont priés de bien se tenir. La girafe doit baisser la tête, le lion dégager sa crinière, le kangourou doit retirer les mains de sa poche… oui mais pourquoi ? Un imagier tout-carton efficace sur les animaux de la savane, agrémenté d’une petite histoire sympa pour les tout-petits.
Un album très très drôle, avec de la randonnée qui happe et brasse, des comptines à chanter à tue-tête, de la tension, de l’énervement, des crises de rires qui donnent des crampes au bide, la mer, le bateau de Noé, des animaux qui en ont ras-le-bol, qui espèrent, soupirent, s’impatientent, et un final aux allures de conte des origines qui nous dévoile enfin pourquoi les crocodiles pleurent pour un rien. A ne pas manquer !
Un petit de jeu de doigts facile à s’approprier, à proposer aux tout-petits dès l’âge de 6 mois, jusqu’à 3-4 ans.
Des pastilles à malice qui sentent la crotte pour une blague potache qui fera forcément se tordre de rire les minots. Des dialogues vifs, du rythme, de l’humour et de la filouterie dans cet album aux allures de sketch.
Une belle collection d’imagiers cartonnés, pour observer, s’émerveiller, et pourquoi pas se lancer dans une petite œuvre au jardin.
Gros coup de coeur pour cet album non pas sans texte, mais uniquement avec du texte ! Une belle occasion de faire dire n’importe quoi aux adultes et de passer de chouettes moments interactifs en famille.
Marie Gervais propose un retour à la nature avec des pistes de réflexion et des activités pour se reconnecter avec le monde qui nous entoure. Les deux pieds dans l’éducation créative et une invitation à faire de la vie une aventure.
Un renard tiré à quatre épingles et une oie aux airs de Charlotte Ingalls avec son fichu sur la tête et sa robe à fleurs. Sommes-nous en train d’assister à un véritable coup de foudre ou à l’entourloupe du siècle ? Mo Willems nous mène en bateau dans cet album à l’esprit cartoon très drôle, une histoire d’arroseur arrosé aux petits oignons à partager dès 3 ans.
Un jour de grand vent, Louis le mouton trouve une couronne et s’autoproclame Louis 1er, roi des moutons. Et un roi, ça se doit de posséder un sceptre pour gouverner, un trône pour rendre la justice, un lit de roi pour que le monde assiste à son coucher, et puis il faut inviter des artistes, des ambassadeurs, mettre de l’ordre dans son royaume… Bref, le pouvoir, ça donne des ailes, notre mouton a l’imaginaire qui s’envole et il prend sacrément le melon… jusqu’à ce qu’un autre coup de vent change la donne.
Une grenouille s’interroge, perplexe. Mais pourKÔA les escargots mettent-ils autant de temps à traverser le champ ? Elle observe, perplexe, s’insurge, bien tentée de lui pousser le derrière à cet escargot bien trop lent à son goût. Le ver de terre est plus philosophe, et il a d’ailleurs plusieurs théories sur la question. Une ode à la nature, à la lenteur, à la tolérance. Du l’humour, de la sagesse, un petit album très sympa qui fera à n’en pas douter causer les enfants…