L’heure tiède, celle de l’incertitude, des balbutiements, de la finalité. Franck Balandier a choisi d’y poser des mots et de les réunir dans un recueil poétique où l’écrivain, l’homme, revient sur ses amours, les femmes qui ont partagé un moment de sa vie, dans des textes qu’il leur adresse, les […]
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Souvenirs de la mer assoupie – Shin’ya Komatsu (Imho)
Dans un décor qui ressemble fort aux Cyclades, aux maisons blanches bordées par la mer, nous suivons les aventures d’une petite jeune fille, déambulant au gré des rencontres, qui revêtent toujours une dimension fantaisiste et onirique. Des histoires courtes dans lesquelles on croise un voyageur en parapluie qui dompte le vent, un phare qui se déplace joyeusement dans la ville, la vie ordinaire sort de son cadre et le quotidien bascule dans l’imaginaire.
Doux rêveurs – Isabelle Simler (éditions Courtes et longues)
Isabelle Simler a pour habitude de nous livrer des albums poétiques aux illustrations bluffantes. Ici elle explore la nuit, son temps de sommeil et de rêves. Chaque double page un animal dans son environnement naturel, avec un court texte poétique, des jeux de gros plans, changements de cadrage, et aussi […]
Géant et le fâcheux rendez-vous – Rune Ryberb (Les Aventuriers de l’Etrange)
Ozzy et sa copine Donna pique-niquent tranquillement dans la forêt lorsqu’un monstre aux mille yeux s’invite, gobe la jeune fille et laisse le cher et tendre comme deux ronds de flans. Il va devoir mettre ses habituels costumes de trouillard et de souffre-douleurs au vestiaire, et tâcher de valoir son habituel sobriquet, Géant, pour tenter de sauver sa peau, celle de sa belle, voire même faire ami-ami avec des monstres dégoulinants.
La mésaventure – Iwona Chmielewska (Format)
Une nappe de famille, brodée par la grand-mère, chérie par la mère, et tachée malencontreusement. Une tâche qui s’invite comme un caillou dans l’assiette, malheur qui se niche dans la culpabilité et la crainte, jusqu’à ce qu’il soit découvert et reçu avec un sourire bienveillant. La solution est dès lors […]
La lanterne de tonton – Wang Yage et Zhu Chengliang (HongFei)
Le Nouvel an chinois marque le début de la Fête du Printemps, un temps de fête populaire qui se déroule sur quinze jours et s’achève avec la fête des lanternes. Cet album célèbre la fête par le biais des émotions ressenties par les enfants, l’impatience, la joie, le partage. Un très bel album pour donner à voir le monde aux enfants. Dès 5 ans.
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres – d’Emil FERRIS (Monsieur Toussaint Louverture)
Écrire un billet sur ce roman graphique était inévitable : voici un album qui va marquer son époque. Multi-primé, et l’on en attendait pas moins, Emil Ferris nous donne à voir un premier tome de 800 planches tracées au stylo-bille, toutes plus incroyables les unes que les autres. Par NickCarraway.
Le Paris d’Apollinaire – Franck Balandier (Editions Alexandrines)
En 2015, les éditions Alexandrines inauguraient leur collection Le Paris des écrivains avec Marguerite Duras et Jean Cocteau, faisant se rejoindre littérature et flâneries, biographie et territoire. Ici nous allons à la rencontre de Guillaume Apollinaire, aux côtés de Franck Balandier, une biographie sélective par une fenêtre parisienne très riche qui s’avère aussi passionnante pour le curieux de passage que pour l’initié.
Billy le menteur – de Keith Waterhouse (Editions du Typhon)
Dans une petite ville du Yorkshire, Billy Fisher ment à ne plus savoir comment il s’appelle. Jeune homme plein de contradictions, qui aime être pénard tout en se mettant dans des situations inextricables, plein de projets et d’envies tout en faisant preuve d’une incroyable force d’inertie, il incarne une époque sans le savoir, portant beaucoup plus de symboles qu’il ne pourrait l’imaginer. Du pur british working-class à (re)découvrir.
Camel Joe – Claire Duplan
Une jeune illustratrice imagine une super-héroïne pour combattre les agressions sexistes et les rapports hétéro-normés. Une BD féministe sympa, très actuelle, drôle, décapante et qui sonne juste, avec un côté riot grrl assez plaisant.
Victor Billetdoux et La pyramide oubliée – Pierre Wininger (Les Aventuriers de l’Etrange)
Egypte, 1920. Un journaliste et un égyptologue mènent l’enquête sur une pyramide qui rend fou. Aventure, Histoire, enquête, scientifique véreux et coups fourrés dans ce récit palpitant paru en 1976 et tout juste réédité.
Watership down – de Richard Adams (Monsieur Toussaint Louverture)
Aujourd’hui, NickCarraway s’adresse aux enfants, ceux d’aujourd’hui mais également à ceux que vous avez été un jour… avec ce chef d’oeuvre que les éditions Monsieur Toussaint Louverture ont eu la bonne idée de ressortir !
Les boîtes de peinture / Marcel Aymé et May Angeli (Ed. des Eléphants)
Redécouvrir les contes du chat perché avec les superbes gravures de May Angeli. Delphine et Marinette, enchantées par leurs nouvelles boîtes de peinture, décident d’aller faire le portrait des animaux de la ferme. Mais piqués au vif par les représentations des fillettes, les bestiaux revêtent l’apparence trompeuse. L’âne n’a plus que deux pattes, le cheval a rétréci et les boeufs ont disparu…
Baïka – magazine voyageur pour les 8-12 ans
Ouvrir un numéro de Baïka, c’est entamer un voyage immobile, un pied dans l’imaginaire avec du conte et de la mythologie, l’autre dans la réalité avec des reportages et une ouverture sur le monde. Chaque numéro est l’occasion de découvrir deux ou trois pays ou régions du monde par le biais de légendes, d’infos diverses, de reportages et de jeux permettant d’aborder l’histoire du lieu, son évolution, ses coutumes, et des questions culturelles, écologiques, migratoires, etc. Au sommaire de ce numéro d’automne, La Roumanie et l’Île de Pâques. Un magazine à découvrir !
Nuit synthétique – Anna Dubosc (Rue des Promenades)
L’histoire d’une femme, des relations qu’elle tisse, fantasme, ou fuit, ses tâtonnements, ses questionnements, ses errements.
Hurry on down – John Wain (Editions du Typhon)
Premier titre au catalogue d’un tout nouvel éditeur très alléchant, tant dans ses projets de parution que dans son allure avec sa maquette qui pose les choses d’entrée. Ici, nous tenons la réédition d’un texte paru en 1953, dans lequel John Wain dépeint, à travers l’émancipation de son anti-héros, l’Angleterre d’après-guerre dans son amertume. A découvrir !
Et le village s’endort – de Nuria Tamarit et Xulia Vicente (Les Aventuriers de l’Etrange)
Parties de cache-cache, sorcellerie, superstitions, rumeurs persistantes et vieilles querelles, une BD d’atmosphère sur le mode du conte rural.
Les singes et la lune – Guillaume Olive et He Zhihong (éd. des Eléphants)
Nombreux sont ceux à vouloir la lune et cette fois, c’est une tribu de singes qui va en faire les frais, dans un conte chinois tout à fait réussi. Un intemporel au charme fou.
Le chemin des égarés – Vincent Turhan (Les Enfants rouges)
Un ouragan vient de tout retourner sur son passage. Les foules s’organisent, se déplacent. La plupart sont déjà partis rejoindre la ville riche de promesses. Reste une poignée de junkies, qui émerge des brumes de leur dernier shoot, découvrant sans trop saisir un paysage de désolation. Une ambiance post-catastrophe très bien vue pour évoquer ce monde des laissés-pour-compte. Une belle découverte.
Bébé est bien caché – Atinuke et Angela Brooksbank (Ed. des Eléphants)
L’histoire d’un petit bout de bébé tout juste réveillé, de ses tresses perlées, d’un regard dans le panier de bananes, d’un grand frère enjoué, d’un tour à vélo, d’un bus bondé, d’un bougainvillé dans le jardin du pépé, d’un câlin recroquevillé. Une histoire tout en rimes et en rythmes à travers un village africain, qui agit comme une comptine, chaleureuse et chaloupée. Beaucoup de charme, de saveurs, d’espièglerie, et un regard contemporain sur l’Afrique de l’Ouest, qui n’est pas si fréquent dans la littérature jeunesse. A découvrir sans tarder.