Tous les hommes du roi – Robert Penn Warren (Monsieur Toussaint Louverture)

On peut avoir toute confiance en Monsieur Toussaint Louverture pour dénicher des pépites de la littérature américaine (mais pas uniquement) et nous les présenter dans un écrin éditorial somptueux. Quand en plus il s’agit de l’un des livres préférés de Jean-Patrick Manchette (dixit le journal du maître), il faut s’y plonger sans se poser de question.

L’enquête infinie – Pacôme Thiellement (PUF)

L e sens de la vie est une énigme qui nous laisse tous, assez unanimement, dans une perplexité infinie. Mais régulièrement il y a des chevaliers qui descendent armés de tout leur courage au fond de la mine des signes et des symboles pour essayer d’y trouver des bribes de signification qui assemblées éclaireront nos jours de pauvres mortels. Pacôme Thiellement est de ces paladins.

Les misérables – Victor Hugo

La tendance ces derniers temps dans le monde culturel est à un retour aux classiques. Et il se pratique sur Ça sent le book des chroniques de classiques orientées par certaines tendances. Or dernièrement la tendance était à choisir un mythe sur lequel on avait un à priori négatif.

Et c’est exactement ce que j’ai fait en me tournant vers Les misérables de Victor Hugo, auteur que je tenais pour inintéressant et très poussiéreux, auréolé de son titre de classique des classiques, puisqu’il n’est pas une scolarité qui ne puisse se faire sans rencontrer ledit Victor à tous les coins de rue.

2666 – Roberto Bolaño (Folio)

2666 est un roman rare et précieux dont les dimensions en font un édifice gigantesque, une cathédrale que l’on n’en finit pas d’admirer et dans laquelle il est si bon de se perdre.

Roberto Bolaño, poète et écrivain chilien, est mort en 2003 juste après avoir livré 2666 à son éditeur, dans une version qu’il estimait proche de l’achèvement.

Qu’est ce qui se cache derrière ce titre en forme d’énigme apocalyptique ?

Solénoïde – Mircea Cartarescu (Noir sur Blanc)

Un roman génial, labyrinthique, angoissant, exaltant, qui interroge la folie et la réalité pour aboutir à des rêves métaphysiques.
C’est LE roman de 2019, ce Solénoïde qui nous parvient en cette rentrée , traduction de l’auteur roumain Mircea Cartarescu, et publié aux éditions Noir sur Blanc. Attention, c’est un pavé, il compte quand même 800 pages. Et c’est le genre de livre exigeant qui nécessite de prendre une petite semaine de RTT pour explorer ses profondeurs et reprendre son souffle une fois revenu à la surface.