Benjamin Granger, enfant parachuté dans la cité des peintres et ses personnages aux allures de Pieds nickelés. Entre la comédie noire et chronique sociale désenchantée, un roman très sensitif, rempli de sons, de silence, de toucher, de sensations.
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Tout est brisé – de William Boyle (Gallmeister)
William Boyle signe un fabuleux roman, à la fois noir, social et plein de poésie. Les amateurs de littérature nord-américaine se réjouiront, que les autres en profitent pour s’y mettre.
Les corps brisés – de Elsa Marpeau (Gallimard)
Elsa Marpeau signe un polar tendu, à la fois très social et glaçant. Un roman fort et très instructif sur le handicap avec une tension glissant sur le terrain du thriller pour le bonheur de vos nerfs.
Dans le désordre – de Marion Brunet
Marion Brunet signe un roman très fort sur ceux qui tentent un autre monde et militent dans ce sens en s’y jetant à corps perdu.
L’aquarelle – de Nathalie de Kaniv (Lazare et Capucine)
A une époque où la surenchère d’effets spéciaux bat son plein, où les scénarios les plus alambiqués font les meilleures recettes, où les personnages les plus torturés sont plébiscités, l’aquarelle nous offre une pause de finesse avec une histoire de secret de famille qui prend ses racines en Ukraine.
A voté / Isaac Asimov (Le Passager clandestin)
En 1955, Isaac Asimov imaginait une société ayant perdu tout sens commun à force de radinerie démocratique. Une nouvelle on ne peut plus d’actualité dans laquelle l’auteur dressait déjà un portrait stupéfiant et glaçant de la manipulation sondagière, imaginant un monde où la libre pensée serait réduite à néant par un tour de passe-passe démagogique.
Oh, hé, ma tête !
Notre bonhomme a la tête coincée dans son tee-shirt. Il râle un peu avant de s’imaginer passer la vie comme ça, et c’est très drôle avec des tas de clins d’oeil qui feront écho aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Un album poilant à partager dès 3 ans.
Choucroute maudite – de Rita Falk (Mirobole)
Un polar léger et décalé avec un humour loufoque qui tire à la fois sur la chronique sociale et le feuilleton gastronomique.
Journal d’Adam & journal d’Eve – de Mark Twain (L’œil d’or)
Dans ce court texte, Mark Twain pose un regard amusé sur la Création en mettant en scène le premier couple de l’humanité à travers leurs journaux intimes respectifs.
Sukkwan island – de David Vann (Gallmeister)
Un père et son fils de 13 ans partent s’installer en pleine nature, à Sukkwan island, une île planquée en Alaska, avec ses paysages à couper le souffle, et la nature hostile pas toujours facile à manœuvrer. Et s’imaginer être plus fort que le silence assourdissant et la solitude extrême peut conduire au drame. Un roman très noir, bouleversant, dérangeant, et un auteur précieux à garder à l’œil. A découvrir également l’adaptation graphique.
Le chameau ivre – de Alma Rivière (Rue des promenades)
Avec ce recueil de textes courts comme autant de portes ouvertes sur l’Iran, Alma Rivière fait un beau pied de nez à tous les préjugés qui circulent.
L’adoption : Qinaya – de Zidrou & Monin (Bamboo)
Une belle BD sur fond de chronique familiale, avec un thème de l’adoption prétexte à multitude de scènes savoureuses et touchantes.
L’eau brûle – de Pierre Thomé
De petits textes courts mais intenses où cette alchimie en cuisine traduit celle plus subtile des rapports et du jeu amoureux.
Hound Dog a fait un rêve / Marc Villard
La collection Récits d’objets met en valeur les collections du Musée des Confluences de Lyon en invitant des auteurs à écrire une fiction à partir d’une pièce choisie. Marc Villard s’est emparé d’un sac chamanique des indiens Ojibwa du 19ème siècle et nous offre un très beau texte à la teneur ethnographique.
La fête sauvage – de Annie Mignard
Un enfant de 5 ans court la campagne, saute tant qu’il peut comme on joue à cet âge et tombe dans un trou, un mince entrefilet dans la caillasse qui semble l’avoir aspiré d’un coup, une dégringolade de vingt mètres en une respiration, pfuit disparu. Annie Mignard s’inspire de l’accident de Vermicino survenu en Italie en 1981 et livre un texte étrange, spectaculaire et bestial, dans son humanité, dans son traitement, dans sa poésie.
Accidents – de Olivier Bordaçarre
Encore un grand moment avec Olivier Bordaçarre, une sacrée belle claque même, frémissante et galvanisante, avec l’histoire de ce couple tout neuf, cette rencontre qui de façon inattendue soulève des secrets qui n’arrivent plus à rester sous le tapis. Avec une grande justesse, l’auteur décrit la rivalité et les jeux de miroirs, en poussant ses personnages dans leurs retranchements, jusqu’à l’implosion si nécessaire.
Avenue nationale – de Jaroslav Rudis
Vandam, un surnom à la sauce tchèque pour un fan de Jean-Claude, amateur de pompes en série, de bière au comptoir, de bastons et grand défenseur du salut romain. Ça donne un aperçu du personnage… Et pourtant, ça va plus loin que ça. C’est un grand plongeon en République tchèque, avec un fond d’histoire et de culture locale qui pose l’ambiance. Un roman très sec, entêtant, rude, qui pose question.
Noires histoires de Bernard – Hélène Ezvan
« Bernard avait tué Bernadette, d’un coup de poignard, pour une simple histoire d’allumettes. » Un petit roman graphique qui en dit long, du noir non dénué d’humour et des dessins qui murmurent. Pour les amateurs de curiosités, de livres bien réalisés, de café serré.
F – de Antonio Xerxenesky
Orson Welles est mort le 10 octobre 1985, à Hollywood. Et s’il avait été assassiné ? Antonio Xerxenesky joue avec le réel dans cette œuvre de pure fiction remarquable. Découvrez l’histoire de la jeune femme chargée d’éliminer le cinéaste et plongez les deux pieds dans les années 80. Et en bonus, la chronique vidéo.
Un lion très coquet
Sergio vient de recevoir une invitation à déjeuner de la part de Mia. Il doit donc absolument aller chez le coiffeur se faire beau pour dimanche. Car Sergio est un lion, et comme chacun sait, la crinière est loin d’être un jeu d’enfant à amadouer. Tous les coiffeurs de la ville vont tenter de lui donner la splendeur qu’il recherche… Une histoire pleine de rebondissements et de malice pour évoquer la confiance en soi mais aussi l’amouuuur, le ventre qui se serre, le poil rebelle, ou juste pour se faire plaisir.